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Télétravail : comment rester motivé pendant le confinement

Dernière mise à jour : 17 nov. 2020


Télétravail et confinement

Vous voici cantonné chez vous, avec une charge de travail qui ferait pâlir le plus motivé de tous. Oui, parce que votre patron a cru que vous alliez vous ennuyer, il pousse la demande à l’extrême !

Le temps des premiers jours de ferveur assidu a laissé la place à une démotivation croissante. La date de fin de confinement est chaque semaine repoussée et finalement le télétravail, ce n’est pas votre tasse de thé ! Vos collègues vous manquent autant que vos sorties, c’est peu dire !

Vous renâclez de plus en plus, la motivation s’est envolée avec votre liberté.

Soyons clairs : vous n’en pouvez plus !

Respirez et adoptez vite les 10 astuces suivantes !

Télétravail, 10 astuces pour être performant pendant le confinement


Difficile de résister à la pression subie par la situation actuelle, entre le travail qui s’accumule, les enfants à gérer, les informations anxiogènes et la peur constante que le virus nous touche, nous, notre famille, nos amis. Télétravailler dans de telles conditions peut vite être compliqué. Cela nécessite un plan d’urgence !


Télétravailler sans planning, c’est comme brasser de l’air : c’est inutile !

  • On pense à mettre son réveil à 3 heures du matin : le café a à peine fini de couler que l’ordinateur est déjà allumé. Il faut faire vite, dans 3 heures, les enfants vont se réveiller en criant qu’ils ont faim, soifs, pipi… Oui, oui, ils se lèvent à 6 heures du matin, il faut dire que vous aussi, quelle idée de les coucher à 17 heures ! Ah, oui, c’est vrai, vous n’en pouvez plus ! Commencez par les dossiers les plus urgents, ceux que votre boss a stabilotés 15 fois en jaune, au cas où vous n’auriez pas compris… N’hésitez pas à l’appeler en cas de problème, surtout à cette heure-ci. Une bonne petite vengeance dès le matin, rien de tel pour être en forme pour (presque) toute la journée. Il vous l’a dit et répété, si vous avez besoin de moi ma/mon petit.e — et vous A.DO.REZ ce ton paternaliste — vous m’appelez. Alors bête et discipliné. e, vous exécutez…

  • 6 heures, les enfants se lèvent, vous leur tendez de suite leur bol de céréales bourré de produit chimique, mais c’est ça où vous les bâillonnez dès le réveil… Vous les autorisez à manger dans le canapé, devant le replay des Marseillais, ils n’y comprennent rien, hormis les gros mots, qu’ils ne manqueront pas de répéter à l’école. Ça c’est votre vengeance contre les instits, ils ne sont pas responsables de la situation, mais ils auraient quand même pu faire un effort et emmener vos gamins en sortie pédagogique dans les champs de papates, bandes de fainéants !

  • 7 heures : chéri.e chéri.e se lève la gueule enfarinée : « il est où mon bol ? » Dans ta tronche ! Mince, vous venez de jeter le mauvais bol et vous voilà en train de pleurer sur votre mug spécial célibataire (c’était le bon temps !). Vous lui avez cassé une dent (à chéri.e, chéri.e, pas au bol !) qui hurle, ce qui fait hurler les enfants, le chien, la voisine et le chien de la voisine… La journée peut commencer, vous êtes au taquet !

  • 11 heures : vous n’avez rien fait, comme d’habitude. Entre les réseaux sociaux, les amis qui s’ennuient et vous appelle, Badoo, Meetic et consort (ah oui, c’est décidé, après le confinement, vous prenez un amant/une maîtresse, ou les deux à la fois).

  • 11 heures 30 : on a faiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiim ! Vous vous retournez et le pire c’est que le/la futur.e ex-chéri.e fait parti du lot des braillards. C’est vrai qu’avec une dent en moins, c’est difficile de se servir de ses mains…

  • 12 heures : tout le monde est à table, raviolis aujourd’hui. Oui, encore des conserves pleines de E, mais c’est ça ou des épinards, et comme vous tenez à votre tranquillité, l’équilibre attendra ! Les poubelles jaunes débordent, et comme elles ne sont plus ramassées, vous en avez jusque dans la salle de bain, ça schlingue, mais comme tout le monde fait des économies d’eau, y a pas qu’elles !

  • 12 heures 05 : repas fini, vous ne les supportez déjà plus ! Vous décrétez l’heure de la sieste avancée pour tout le monde. POUR TOUT LE MONDE vous avez dit ! Terrorisés, ils filent tous droit vers leur chambres respectives que vous prenez soin de fermer à triple tour (hier vous avez fait un drive chez Bricochouette pour acheter de quoi insonoriser les pièces, ça vous a coûté une blinde, mais c’est efficace !).

  • 15 heures : meeeeeeeeerde !!!! Vous vous êtes endormi.e ! Bon ben c’est foutu pour le boulot…

  • 16 heures : vous êtes prêt.e pour les courses, charlotte sur la tête, masque fabrication maison avec un vieux soutien à gorge, imperméable et bottes jaunes. Il fait 25 ° dehors, vous allez encore suer sang et eau, mais la santé n’a pas de prix ! Ah, vous alliez oublier le taser, indispensable. La dernière fois, heureusement que vous l’aviez quand cette petite vieille a voulu vous frôler. Dommage que le magasin ne soit pas équipé de défibrillateurs… Si en plus vous devez gérer les problèmes de maintenance !

  • 19 heures : vous rentrez avec une amende de 135 €, vous aviez oublié votre attestation… bravo ! À ce régime-là, votre semaine solo de thalasso va être compromise, à moins que vous n’amputiez d’abord sur le budget vacances en famille. Oui, c’est d’ailleurs une bien meilleure idée, ça fait déjà 3 semaines, qu’ils sont en vacances, eux ! Tout le monde pleure, chéri.e chéri.e aussi, les devoirs ne sont pas faits, la maison est un taudis, c’est l’heure de l’apéro ! Vous balancez 3 Curlys à vos enfants et les envoyez au lit ! Qu’ils ne se plaignent pas, ils ont eu 2 heures de rab aujourd’hui !

  • 23 heures : vous décidez d’arrêter l’apéro pour passer à table, la tension commence à redescendre, tout comme votre taux de Gamma GT grimpe en flèche. C’est le prix à payer, vous en avez conscience, et c’est le torse bombé et la tête haute que vous décidez d’attaquer l’ennemi : le digeo.

  • Minuit : chéri.e chéri.e commence à vous faire des propositions salaces, vous lui collez une beigne, deuxième dent de cassée, de l’autre cote cette fois-ci, ça équilibre. Vous allez vous coucher, avec vos Boules quies pour éviter de l’entendre hurler, ou plutôt zozote-hurler. La journée a été encore une fois bien remplie, vous tombez de sommeil, l’esprit serein du travail accompli, ou plutôt du coma éthylique !

Bon finalement, aucun conseil, aucune astuce. Cet article a carrément dévié de son but initial, sûrement une des conséquences du confinement…


Votre rédactrice web, Élise DURET (qui heureusement n'a ni mari, ni enfants en bas âge !)

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